Un peu de notre histoire...
A la limite des communes de Genappe et de Les Bons Villers, au niveau de la Nationale 5, un panneau d’un producteur vous invite à venir découvrir ses légumes de saison. Enfoncez-vous sur la petite route de campagne et découvrez avec nous la Ferme de la Chapelette.
La ferme de la Chapelette, c’est avant tout une histoire de famille. Présente sur le sol bonsvillersois depuis cinq générations, la famille Gérard a su s’adapter aux circonstances économiques instables qui touchent bien "souvent
le monde agricole". En 2009, suite à la situation préoccupante qu’ont connue les exploitations laitières et face à une remise aux normes exigeantes, la famille Gérard a choisi d’abandonner la production laitière et de s’orienter vers une autre diversification : la production maraîchère.
Saisissant l’opportunité de récupérer des serres tunnels d’un exploitant voisin, c’est en avril 2009 qu’ils décident de franchir le pas, par amour de la nature, certes, mais également dans le but de créer de nouveaux emplois sur l’exploitation. C’est ainsi que Nicolas terminant tout juste ses études d’ingénieur industriel s’est lancé dans l’aventure. Sur un peu moins de 2,5 hectares, il cultive salades, oignons, courgettes, haricots, choux, poireaux, pommes de terre, brocolis, potirons,… sans recourir au moindre pesticide. La production est raisonnée et le désherbage est manuel ou mécanique.
« Le plus difficile c’est d’être tributaire du temps et de gérer l’offre en fonction de la demande » nous explique Nicolas. « En
général, les clients sont ouverts et compréhensifs. Ils aiment redécouvrir la saisonnalité des produits et certains légumes oubliés ».
C’est dans son petit magasin d’une propreté irréprochable que Nicolas vous propose un choix élargi de fruits et légumes produits sur l’exploitation mais également d’autres produits tels que du miel ou encore des produits laitiers mis en dépôt par des producteurs voisins. En outre, depuis peu, la ferme de la Chapelette fournit le GAC (groupe d’achat commun) de Liberchies Au niveau du prix d’achat, Madame Gérard nous relate qu’ils préfèrent appliquer le juste prix toute l’année et que bien souvent leurs légumes sont moins chers qu'au supermarché.
Une production qu’il est donc économiquement, écologiquement et éthiquement souhaitable de soutenir…
Extrait de la Chronique Agricole du Bulletin communal de Seneffe.